Association d'Assistants Familiaux Lorrains

Jeunes de l’ase : les associations demandent un accompagnement jusqu’à 25 ans

21-02-2024

Mercredi 7 février 2024, le collectif d’associations Cause Majeur ! a réclamé que l’accompagnement des jeunes de l’ASE se fasse jusqu’à 25 ans.

Le collectif d’associations Cause Majeur ! a réclamé, mercredi 7 février 2024, que l’accompagnement des jeunes issus de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) par les services sociaux se poursuive jusqu’à 25 ans, quelle que soit leur nationalité, rapporte l’AFP.

Le collectif d’associations Cause Majeur ! a réclamé, mercredi 7 février 2024, que l’accompagnement des jeunes issus de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) par les services sociaux se poursuive jusqu’à 25 ans, quelle que soit leur nationalité, rapporte l’AFP.

Jusqu’ici un accompagnement jusqu’aux 21 ans…

La loi Taquet du 7 février 2022 a déjà imposé aux départements de proposer un « contrat jeune majeur » (CJM) aux jeunes issus de l’ASE à leur majorité, pour les accompagner jusqu’à 21 ans, s’ils n’ont pas de ressources financières suffisantes ou de soutien familial. Cet accompagnement peut prendre la forme d’un accompagnement social, administratif, financier ou pour trouver un logement.

Le collectif, qui regroupe 24 associations dans la protection de l’enfance (Cnape, Apprentis d’Auteuil, SOS Villages d’enfants…), a réclamé, lors d’une conférence de presse mercredi, que cet accompagnement soit étendu jusqu’aux 25 ans, au moins, du jeune, s’il en a besoin.

Le collectif d’associations Cause Majeur ! a réclamé, mercredi 7 février 2024, que l’accompagnement des jeunes issus de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) par les services sociaux se poursuive jusqu’à 25 ans, quelle que soit leur nationalité, rapporte l’AFP.

Jusqu’ici un accompagnement jusqu’aux 21 ans…

La loi Taquet du 7 février 2022 a déjà imposé aux départements de proposer un « contrat jeune majeur » (CJM) aux jeunes issus de l’ASE à leur majorité, pour les accompagner jusqu’à 21 ans, s’ils n’ont pas de ressources financières suffisantes ou de soutien familial. Cet accompagnement peut prendre la forme d’un accompagnement social, administratif, financier ou pour trouver un logement.

Le collectif, qui regroupe 24 associations dans la protection de l’enfance (Cnape, Apprentis d’Auteuil, SOS Villages d’enfants…), a réclamé, lors d’une conférence de presse mercredi, que cet accompagnement soit étendu jusqu’aux 25 ans, au moins, du jeune, s’il en a besoin.

Les départements doivent accorder ces contrats aux jeunes qui sont sous la responsabilité de l’ASE à leurs 18 ans, y compris les mineurs étrangers non accompagnés (MNA). Mais la loi immigration promulguée fin janvier prive les étrangers du bénéfice de ces contrats s’ils font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Les associations font valoir que, jusqu’à présent, elles aidaient les jeunes soumis à une OQTF à préparer des recours pour régulariser leur situation. Elles réclament que les jeunes sous OQTF puissent bénéficier eux aussi de cet accompagnement CJM.

… Mené en pratique jusqu’aux 19 ans

Cause Majeur ! a réalisé une enquête auprès de 73 acteurs de terrain, accompagnant 3 000 jeunes majeurs sur 35 départements, et qui « n’a pas de prétention scientifique », pour tenter de mesurer comment était appliquée la loi Taquet.

Le collectif d’associations Cause Majeur ! a réclamé, mercredi 7 février 2024, que l’accompagnement des jeunes issus de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) par les services sociaux se poursuive jusqu’à 25 ans, quelle que soit leur nationalité, rapporte l’AFP.

Jusqu’ici un accompagnement jusqu’aux 21 ans…

La loi Taquet du 7 février 2022 a déjà imposé aux départements de proposer un « contrat jeune majeur » (CJM) aux jeunes issus de l’ASE à leur majorité, pour les accompagner jusqu’à 21 ans, s’ils n’ont pas de ressources financières suffisantes ou de soutien familial. Cet accompagnement peut prendre la forme d’un accompagnement social, administratif, financier ou pour trouver un logement.

Le collectif, qui regroupe 24 associations dans la protection de l’enfance (Cnape, Apprentis d’Auteuil, SOS Villages d’enfants…), a réclamé, lors d’une conférence de presse mercredi, que cet accompagnement soit étendu jusqu’aux 25 ans, au moins, du jeune, s’il en a besoin.

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Les départements doivent accorder ces contrats aux jeunes qui sont sous la responsabilité de l’ASE à leurs 18 ans, y compris les mineurs étrangers non accompagnés (MNA). Mais la loi immigration promulguée fin janvier prive les étrangers du bénéfice de ces contrats s’ils font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Les associations font valoir que, jusqu’à présent, elles aidaient les jeunes soumis à une OQTF à préparer des recours pour régulariser leur situation. Elles réclament que les jeunes sous OQTF puissent bénéficier eux aussi de cet accompagnement CJM.

…Mené en pratique jusqu’aux 19 ans

Cause Majeur ! a réalisé une enquête auprès de 73 acteurs de terrain, accompagnant 3 000 jeunes majeurs sur 35 départements, et qui « n’a pas de prétention scientifique », pour tenter de mesurer comment était appliquée la loi Taquet.

D’après leurs retours, les accompagnements se poursuivent en moyenne jusqu’aux 19 ans et huit mois du jeune. Par ailleurs, près de 50 % des répondants indiquent que les jeunes majeurs n’ont pas de priorité dans l’accès au logement social et 11 % seulement disent qu’un entretien est organisé pour les jeunes six mois après la sortie de l’ASE, deux dispositions de cette loi sur la protection des enfants.