Protection de l’enfance : “idéalement, un enfant a besoin de quatre ou cinq figures d’attachement”
22-09-2025
Les liens d’attachement et la sécurité affective de l’enfant occuperont, cette année, le cœur des débats aux Assises de la protection de l’enfance, ces 19 et 20 juin. La psychiatre Anne Raynaud éclaire ces notions capitales, parfois mal comprises du grand public.
Alors que les Assises nationales de la protection de l’enfance se tiennent à Paris les 19 et 20 juin, la thématique retenue cette année se concentre sur la question des liens d’attachement et du besoin primordial de sécurité affective chez l’enfant.
Notamment chez les enfants placés, pour qui ce lien a été impossible, amputé ou parcellaire.
Mais comment se construit un lien d’attachement solide et durable ?
Comment doit-il se manifester ?
Quelles conséquences si ce lien se montre friable ou sporadique ?
Entretien avec la docteure Anne Raynaud, psychiatre, autrice de La Sécurité émotionnelle de l’enfant et fondatrice de l’Institut de la parentalité.
« Parents et professionnels mettent dans “le lien d’attachement” la question de l’affectif, voire de l’amour.
Ce n’est pas ça. C’est être « touché » émotionnellement par l’autre », souligne Anne Raynaud